La vie politique fléronnaise n’a jamais été et ne sera jamais un long fleuve tranquille !

Ces dernières années, cela a été une véritable cacophonie …
A l’issue des élections communales du 8 octobre 2000, une nouvelle majorité PS/MR-Avenir Fléron préside aux destinées de la commune de Fléron. Ces partis bénéficiaient d’une majorité confortable (14 sièges sur 25) et semblaient composés d’hommes et de femmes animés de bon sens et bien décidés à prendre leurs responsabilités dans le cadre de la gestion communale.
Hélas, la réalité a été très rapidement en deçà des espoirs placés en cette nouvelle équipe dirigeante. Des divergences ont très rapidement pris le dessus et des querelles intestines, parfois bien éloignées des préoccupations prioritaires, ont finalement eu raison de cette majorité.

Cette situation a donc donné lieu à une majorité alternative fin 2002, début 2003 : PS/Intérêts Communaux. N’en déplaise au PS, cette collaboration avorta également !

Début 2006, un nouveau rebondissement agita le microcosme politique fléronnais. Le groupe Intérêts communaux (IC) a finalement retrouvé l’ensemble de ses partenaires originels en regroupant des candidats du CDH, du MR et des Indépendants.
A l’occasion des élections communales du 8 octobre 2006, le groupe Intérêts Communaux (IC) entendait bien revenir aux responsabilités comme en 1988 (pour rappel, le groupe IC, sous la conduite de Léonard De Jonghe, avait créé la sensation lors des élections communales de 1988 en mettant fin à une majorité socialiste de plus de 50 années …) et ramener ainsi la stabilité et la cohérence dans la gestion actuelle de l’entité fléronnaise. Malheureusement, les résultats électoraux en décidèrent autrement et une majorité originale PS/ECOLO s’est retrouvée aux responsabilités ! Le groupe Intérêts Communaux (IC) devant reporter ses ambitions aux élection communales 2012 …
On pouvait légitiment penser que la commune de Fléron allait enfin connaître une équipe dirigeante et responsable pour toute la législature; c’était sans compter sur les aléas et les surprises qui peuvent toujours animer une vie politique !

Lors du conseil communal de février 2010, la majorité PS/ECOLO est sortie sérieusement ébranlée. Elle a publiquement volé en éclat. ECOLO s’est effectivement désolidarisé de son partenaire socialiste. Solide avertissement ou véritable divorce ?
La suite des évènements nous l’apprendra, mais le profond malaise dépassait le cadre strict de l’accord de majorité PS-ECOLO puisque Marie-Thérèse Kévers a confirmé qu’elle se désolidarisait du groupe PS. Le PS mis en minorité ! La majorité PS/ECOLO était devenue caduque.

Au cours des 10 dernières années, toutes les formules de majorité politique avaient donc été essayées sauf une …
Aussi, les groupes politiques Intérêts Communaux (IC) et Ecolo ont-ils pris leurs responsabilités afin de dégager une vision commune de la gestion de la commune de Fléron dans le sens des préoccupations des fléronnaises et des fléronnais.

Une nouvelle majorité politique était née et une motion de méfiance constructive est déposée le 6 avril 2010 en vue du conseil communal du 22 avril 2010. Cette situation a certes fait la publicité de notre commune, mais n’a certainement pas amélioré son image. Cet imbroglio politique ne pouvait que générer un très mauvais signal aux citoyens déjà très amers à l’égard de ses responsables politiques.
A vrai dire, c’était sans doute compréhensible même si, parfois, les réactions étaient excessives. Cela étant, depuis avril 2010, les groupes Intérêts Communaux (IC) et Ecolo ont assuré ensemble la gestion communale.

Et les élections communales de 2012 les ont confortés puisqu’ils ont assuré une majorité de 14 sièges se décomposant en 12 IC et 2 ECOLO; le PS ne disposant que 11 sièges dans l’opposition. La vie politique fléronnaise avait ainsi retrouvé une certaine quiétude et sérénité. Une gestion discrète, mais néanmoins efficace dans un contexte de plan de gestion, faut-il, le rappeler.

Le scrutin de 2018 allait-il constituer un tournant dans le paysage politique fléronnais ? Les IC allaient-ils conforter leur score de 2012 ?
Avec le recul et en toute honnêteté, les IC devaient et auraient du faire mieux en ayant exercé les responsabilités pendant 6 années.
Un siège supplémentaire par rapport à 2012, certes, qui a permis aux IC de de constituer une majorité absolue reléguant le PS (8 sièges), ECOLO (3 sièges) et PP (1 siège) dans l’opposition.

Les élections en chiffres de 1976 à 2018